1. Définition Blockchain
La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle.
Le Parlement européen est venu définir la blockchain comme : « un ensemble de blocs intégrés dans un système partageant une base de données communes » dans sa résolution n°2016/2007 du 26 mai 2016 sur les monnaies virtuelles.
Par extension, une blockchain constitue une base de données qui contient l’historique de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création. Cette base de données est sécurisée et distribuée : elle est partagée par ses différents utilisateurs, sans intermédiaire, ce qui permet à chacun de vérifier la validité de la chaîne.
Introduite en droit français par le décret n° 2018-1226 du 24 décembre 2018 sous le nom de “dispositif d’enregistrement électronique partagé” (DEEP), la blockchain est aujourd’hui une technologie appréhendée par le droit.
Depuis son apparition en 2008 avec l’avènement du Bitcoin, la technologie a considérablement évolué. On la retrouve dans la plupart des secteurs : la finance, la santé, l’énergie, les transports...
On distingue principalement deux types de blockchains :
2. Les blockchains publiques
Elles sont décentralisées et ne nécessitent aucun tiers de confiance. Leur principale caractéristique est qu’elles sont accessibles à tous. La plus connue est celle du Bitcoin, mais il en existe une multitude. Bien que sécurisées, les blockchains publiques n’offrent pas la même flexibilité qu’une blockchain privée.
3. Les blockchains privées
Ces technologies reposent sur un système centralisé et contrôlé par un gestionnaire de réseau qui doit approuver et déclarer les participants. Le tiers de confiance ainsi désigné pour contrôler le réseau sera le seul détenteur du pouvoir d’ancrer une transaction, une donnée... Dans une telle blockchain, il n’y a pas de place pour l’anonymat car le gestionnaire doit approuver chaque membre et donc en connaître l’identité.
Le choix d’une blockchain privée permet d’assurer une sécurité des transactions, d’offrir un système soumis aux règlementations françaises et européennes et également une confidentialité constante.