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1. La notion d’IA
La notion d’IA est apparue officiellement en 1950 par l’invention du test Turing par Alan Turing. Désormais, il est possible par le biais de questions de déterminer si la machine est « intelligente » ou non. Si les réponses de la machine sont les mêmes que celles de l’homme, alors l’ordinateur est artificiellement intelligent.
Entre 1955 et 1956 Allen Newel, Herbert Simon et Cliff Shaw développent le premier programme informatique intégrant l’intelligence artificielle puisque ce dernier est conçu pour reproduire les compétences de résolution de problèmes d’un être humain.
En 1956, Marvin Lee Minsky, scientifique américain, définit l’intelligence artificielle comme étant « la construction de programmes informatiques qui s’adonnent à des tâches qui sont, pour l’instant, accomplies de façon plus satisfaisante par des êtres humains, car elles demandent des processus mentaux de haut niveau tels que : l’apprentissage perceptuel, l’organisation de la mémoire et le raisonnement critique ».
À ce titre, il convient de distinguer deux types d’IA :
• l’IA forte qui permet de remplacer intégralement l’intervention humaine en ayant une conscience proche de celles des êtres humains.
• l’IA faible qui se limite à reproduire et résoudre des problèmes spécifiques programmés par l’humain.
La technologie de l’intelligence artificielle passe une nouvelle étape en 1997, puisqu’un ordinateur Deep Blue programmé pour jouer aux échecs, a battu Garry Kasparov, champion mondial. Il est capable d’évaluer jusqu’à 200 millions de positions possibles par seconde.
Le marché mondial des logiciels d’intelligence artificielle devrait atteindre près de 35 milliards de dollars en 2021. Les experts du secteur prévoient que le chiffre d'affaires mondial de l’IA dépassera le cap des 100 milliards de dollars d’ici quatre ans et s’élèverait à 126 milliards de dollars en 2025.
Au vu de l’expansion du marché de l’IA, François Hollande a initié le projet « France IA », poursuivi par Emmanuel Macron, consistant à faire de la France une nation novatrice en matière d’intelligence artificielle.
Dans la même perspective, le 21 avril 2021 la Commission européenne propose de nouvelles règles et actions en faveur de l'excellence et de la confiance dans l'intelligence artificielle, puisqu’il devient nécessaire d’encadrer son usage dans les différents secteurs d’application au vu de l’importance stratégique de l’IA.
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2. Les bénéfices de l’IA
L’IA se retrouve dans de nombreux secteurs tels que la production industrielle, la médecine, le transport et la sécurité. Par conséquent, les grandes entreprises comme Google, Microsoft et Apple ont de plus en plus recours à l’intelligence artificielle car c’est beaucoup plus avantageux pour eux. A ce titre, voici quelques exemples de domaines où l’on retrouve l’IA :
• Transport : l’IA a permis la création des voitures autonomes et notamment la Tesla qui permet de faire évoluer le véhicule en toute sécurité. Son mécanisme est gigantesque, puisqu’il doit analyser une multitude de facteurs comme les lignes blanches, les obstacles, s’assurer que le conducteur est toujours opérationnel, etc;
• Téléphonie-mobile : l’IA est omniprésente dans nos smartphones, c’est à dire qu’elle permet d’adapter la colorimétrie de l’appareil photo à l’environnement, elle permet par le biais de logiciels tel que Siri d’étudier et de mémoriser nos habitudes;
• Finances : l’IA permet d’évaluer les différents risques potentiels pour l’octroi d’un crédit, de détecter plus rapidement les fraudes en cas de comportements suspects;
• Médecine : l’IA permet d’établir des diagnostics médicaux précis rapidement ce qui permet de réduire considérablement les risques d’erreur;
• Militaire : l’IA permet à l’aide de matériels tels que les drones d’attaquer et de défendre de manière totalement autonome, ce qui est un avantage considérable pour les soldats sur le terrain;
• Chatbots : ce sont des assistants virtuels permettant via une discussion en ligne, de nous donner des informations précises suite à des requêtes exigées par des utilisateurs comme par exemple de trouver un vol ou une assurance au meilleur prix.
Par conséquent, l’IA apporte des bénéfices considérables dans ces différents secteurs, puisqu’elle peut générer une multitude d’informations et les traiter beaucoup plus rapidement qu’un humain. Avec une meilleure efficacité, l’intelligence artificielle est un atout commercial majeur. L’un des avantages majeurs de l‘IA est la performance puisqu’avec la programmation des machines, le taux d'erreur devrait être beaucoup plus bas que celui des humains. Par conséquent, l’IA a pour objectif d’améliorer les capacités humaines dans leur intégralité.
Au sein de l’entreprise, l’intelligence artificielle revêt des avantages permettant par exemple une meilleure appréhension des données ou de faciliter la réalisation des tâches répétitives et chronophages.
Les entreprises investissent massivement dans le domaine de la science et notamment l’IA. En ce sens l’enquête Gartner de 2018 auprès de 3 000 responsables informatiques démontre que « les personnes interrogées ont classé les analytiques et la business intelligence comme principales technologies de différenciation pour leur entreprise ». Les responsables informatiques interrogés « considèrent que ces technologies sont stratégiques pour leur entreprise, ce qui explique qu’elles attirent la majorité des nouveaux investissements ».
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3. Les dérives de l’IA
Malgré les bénéfices de l’IA, de nombreuses interrogations voient le jour. L’une des grandes difficultés réside dans la confiance accordée aux machines dotées de l’intelligence artificielle, puisqu’en cas d’erreur qui est tenu pour responsable ?
A cette question, plusieurs professionnels français ont répondu en mettant en avant leur point de vue. Tout d’abord Serge Abiteboul (informaticien) a affirmé que « ce ne devrait pas être aux informaticiens de décider comment mettre au point l’algorithme qui calcule le sort des bacheliers, tout comme ce ne devrait pas être à Google de décider d’interdire des sites extrémistes ou de fake news ».
Ensuite, Raja Chatila (professeur de robotique et d’IA) considère que « Si nous n’en sommes pas capables, il ne faut pas les utiliser. Nous devons prendre nos responsabilités. Et si quelqu’un se défausse sur la machine, ce sera sa décision… et il en sera responsable ».
Enfin, Jean-Gabriel Ganascia (informaticien et philosophe) explique que « Le véritable danger, c’est nous ! Lorsque, par ignorance ou par facilité, nous déléguons les décisions et notre autonomie à la machine ». A ce titre, les principales dérives de l’IA sont les suivantes :
• Le dépassement de l’intervention humaine par la multiplication des robots dotés de l’IA.
• la dépendance des humains face à la multitude de machines.
• La perception sélective par le biais de bulles de filtres qui nous proposent du contenu en fonction de nos habitudes et ne nous suggèrent pas de contenu neutre.
• Le piratage comme par exemple en causant une panne d’électricité généralisée ou un engorgement du trafic pour perturber les infrastructures dotées de l’IA.
• L’éthique : à titre d’exemple, Microsoft en 2016 a lancé Tay, un « chatbot » censé discuter avec des adolescents sur les réseaux sociaux. Quelques heures après son lancement, des propos racistes sont apparus sur la plateforme Twitter.
• Si le développement de l’IA continue à s’intensifier, cela risquerait dans le futur de réduire considérablement le marché de l’emploi.
D’après le rapport «The State of Ai» (l'état de l'IA) de la société d'investissement londonienne MMC Ventures, « deux cinquièmes des start-up européennes d’IA n’utilisent en fait aucune technologie assimilable à de l’IA ». L’enquête a été menée auprès de 2830 start-up européennes, et il en ressort que seulement 1850 l’utilisent réellement. A titre d’exemple, la start-up londonienne Skyscape prétend utiliser la technologie de l’IA, alors qu’elle utilise des logiciels d’analyse de données. Les start-up veulent mettre en avant l’utilisation de l’IA puisqu’elle permet une augmentation significative de leur financement.
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Par conséquent, l’IA est une véritable technologie qui ne cesse d’évoluer. Elle a pour objectif d’imiter l’intervention humaine par le biais d’algorithmes, ce qui est un véritable gain de temps avec une meilleure efficacité.
La difficulté réside dans le fait que l’intelligence artificielle est toujours soumise au contrôle humain, mais pendant encore combien de temps ?
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4. L’intégration de l’IA dans la solution Axiocap
L’application Axiocap permet de digitaliser toutes les assemblées et de pouvoir voter en ligne directement. Axiocap a intégré une IA sur la détection des votes, qui va permettre d’analyser le document et placer automatiquement des boutons de vote en face des résolutions. Il est aussi possible de les ajouter ou de les supprimer manuellement. Cette technologie est un véritable gain de temps et permet aux associés de pouvoir voter directement sur ce document.
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